Comprendre les systèmes d’imposition à l’international
Selon votre pays d’expatriation, vous serez soumis à un modèle fiscal spécifique.
L’imposition sur le revenu mondial
Ce système, appliqué en France, aux États-Unis et en Allemagne, impose les revenus où qu’ils soient perçus. Un résident fiscal français doit donc déclarer tous ses revenus, y compris ceux générés à l’étranger.
Avantage : si un accord fiscal existe, un crédit d’impôt permet d’éviter la double imposition.
Inconvénient : tous les revenus doivent être déclarés, ce qui peut faire grimper l’impôt global.
L’imposition territoriale
En vigueur à Singapour, Hong Kong ou Dubaï, ce système n’impose que les revenus générés dans le pays. Les revenus étrangers ne sont pas concernés.
Avantage : exonération fiscale sur les revenus provenant de l’étranger.
Inconvénient : certains pays n’accordent pas d’accord fiscal avec la France, ce qui peut compliquer la déclaration.
Les pays sans impôt sur le revenu
Certains états, comme le Qatar ou les Bahamas, n’appliquent aucun impôt sur le revenu. Cela peut sembler idéal, mais un expatrié français y vivant peut toujours être considéré comme résident fiscal en France s’il conserve des attaches économiques importantes.